Cher Nicolas Rozier,Merci pour ce dernier message et ce portrait clivé de Giauque
sans visage sans face sans corps ni vivant ni mort mais comme coupé de la vie et de la mort à même un corps déchiré par un pal blanc qui dévore et déchiquette le néant de ce non-choix qui résulte de l’impossible acceptation de cette vie en l’état de toute une humanité qui elle l’a définitivement acceptée acceptation de cette vie comme acceptation de cette mort car l’être séparé ne se recompose pas quand la vie la mort la mort la vie sont le divorce irrémédiable de ce qui ne peut se rejoindre ni à l’un ni à l’autre afin de demeurer cet écartèlement définitif du supplicié vivant et mort et où l’acte ultime réconcilie les pôles antagonistes d’un même néant éternel ce coup de blanc séparant n’est que le coup damnant comme crevé du miroir à même la verticalité du tranché et deux visages séparés à la face arrachée comme deux corps éclatés dans l’unique douleur du ne pas être qui suppure la surface de l’impossible et de l’invivable surface humaine êtreté torturée par l’écartèlement entre la non-vie et la non-mort du non-né nié dans l’inné du non-corps où se tord ce nœud de douleur absolue qui ne peut se trancher que par l’acte définitif d’un retour à tout la vie dans la mort comme la mort dans la vie semblent définitivement crevées comme le nœud ouvert d’un drame qui n’est que l’étranglement lent et particulièrement dégueulasse de l’action mortifère de toute une société sans visage sans corps et sans la moindre parcelle de conscience c’est à dire un monde sans rien qui ne demande que la perpétuation à l’infini de ce rien et qui de toutes ses forces écrase la moindre lueur de l’absolu ainsi éternellement avortée à même le néant de tous à première vue dans le prisme de la machine il y a là l’irrémédiable sécation d’un être au centre d’une myriade de non-nés que vous révélez dans le béant initial de la toile… Bien à vous. Amitiés José Galdo
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